J'ai pas pu tenir en lisant ça !!!!
Ami(e)s du Bamphplace, si toi aussi tu aimes rire, suis donc ce qui suit!!!
Critiques du DVD "X-men, the last stand" sur DVDrama :
Commentaires audio :
Ce qui est vraiment inquiétant dans ce commentaire audio de Brett Ratner et de ses scénaristes, au-delà des autocongratulations si peu justifiées, c'est le degré général d'immaturité - voire d'amateurisme total – déjà perceptible en salle, et bien encore à l'écoute de leur propos. Franc mais pas rassurant pour autant, le réalisateur avoue ne rien avoir eu à faire sur le film et qu'il ne savait pas du tout dans quoi il s'embarquait. Une méthode "de technicien" qu'il semble soutenir, comme s'il n'avait jamais eu de véritable démarche artistique, ici comme ailleurs. Il se surprendra lui-même à lâcher quelques "Ah tiens, ça ils l'ont laissé !" et ce sont ses deux compères qui lui feront remarquer un faux raccord affreusement grossier (Hugh Jackman qui change de vêtements d'un plan à l'autre) dans l'hilarité générale. Le film est raté, ils en ont conscience, mais sont tout de même contents du résultat, étant présents essentiellement pour s'amuser et surtout ne rien dévoiler sur le film. La quasi-intégralité de leur propos baigne ainsi dans des blagues de cour d'école fournies à tour de bras : "Sur ce plan là, c'est Patrick Stewart qui s'est filmé tout seul.", " On a vraiment tué des gens ici." " C'est Kubrick qui a fait ce plan, c'est John Woo qui a fait celui là" etc. Rien d'intéressant donc, si ce n'est que pour rajeunir ses comédiens principaux, l'équipe technique se serait servi de pinces à linges... Effectivement, ils n'ont rien à dire. Mais surtout ils se fichent totalement du mécontentement du spectateur ou déballent des énormités dans le dernier quart d'heure comme il est rare d'en avoir entendu. Captures d'écran à l'appui.
Lapsus révélateur ou véritable information lâchée par accident, le nom de Matthew Vaugh est cité plusieurs fois à la réalisation de l'une des premières scènes du film où le jeune Angel se coupe les ailes. Hasard ou coïncidence, le réalisateur de Layer Cake qui a abandonné le projet à mi-parcours serait donc le responsable de l'une des seules vraies bonnes scènes du film – alors que de son côté Ratner se l'attribue. C'est donc un peu ce que l'on retrouvera sur ce second commentaire signé par les producteurs du film : une certaine contradiction avec les propos des gamins enregistrés sur le premier, où partis pris artistiques et commerciaux n'auront de cesse de se justifier différemment. Entre autres, c'est également la scène de la chambre des dangers qui est absente des deux premiers films "Parce qu'ils ne voulaient pas mettre d'argent dedans" selon le premier commentaire, et "Parce que l'intrigue ne le nécessitait pas" selon celui-ci. Autant ne plus chercher qui croire, les boniments étant légions d'un coté comme de l'autre, bien qu'ils se complètent un peu mutuellement. Reste à savoir si pour obtenir un esprit déconnant, et un vrai vivier d'information, il faille regarder le film dans ces conditions deux fois de suite…
Le journal de Brett Ratner (41min 20)Rangez de côté, durant presque trois quarts d'heure, l'antipathie générale tournant autour de Brett Ratner pour l'observer au travail avec le plus d'objectivité possible. Malgré l'immaturité du personnage sur le tournage et l'espèce d'ego pas forcément bien placé sur un bonus portant son nom (soit, c'est un peu l'objectif du bonus), il faut reconnaître que le documentaire en question s'inscrit parmi les meilleurs proposés sur une production de cet acabit. Qu'il dévoile les bons comme les mauvais côté du tournage. Les bons, demeurent essentiellement dans l'existence même de cette longue vidéo prouvant une fois plus le savoir faire de Marvel dans la production de ses documentaires pour des titres n'en méritant pas forcément autant.
Premier chapitre d'un bon gros décorticage - supposé, malheureusement - de 100 minutes, le journal de Brett Ratner explique en partie pourquoi la plupart de ses films sont mauvais, et le constat est assez triste. Le bonhomme est simplement incompétent mais de bonne volonté. Menant comme un chef de troupe toute son équipe avec un véritable enthousiasme communicatif, rendant le personnage humainement sympathique, Brett ne se laisse jamais démonter par le poids du projet et gère globalement son affaire en courant dans tous les sens, dans tous les départements avec un vrai professionnalisme. C'est ce que l'on appellera "le premier effet Brett Ratner". Et pourtant le bas blesse à l'image et on est surpris que l'une des scènes d'introduction du film, celle de la chambre des dangers assez ratée à l'écran, aura nécessité pas moins de 120 explosions en effets réels. Une folie justifiant en partie l'énormité du budget où la plupart des voitures volant et s'écrasant sur Alcatraz en emportant dans leur volée diverses tourelles, l'ont été réellement pour un spectacle finalement plus impressionnant sur la vidéo en question que dans le film lui-même. Au rang des révélations spectaculaires, nous découvrirons également que la plupart des comédiens ont réellement effectué leurs cascades, et en particulier Ben Foster, lâché torse nu du sommet d'un Building, accroché à des câbles.
Tournage bon enfant, bonne humeur générale et véritable documentaire d'ambiance nous plongeant sur le plateau comme si nous y avions été, le journal du tournage dévoile malheureusement que là où Rattner passe une heure à régler son film, il en gaspillera deux à faire le con pour amuser la galerie alors que la production transpire l'urgence. S'habillant et se maquillant en Wolverine ou déambulant d'un plateau à l'autre dans le fauteuil de Xavier, nous découvrons un réalisateur à deux facettes. Un vrai gosse assurément motivé pour créer le meilleur film possible, mais perpétuellement rattrapé par un comportement infantile déplacé, jusqu'à sa virée à Cannes six mois plus tard, persuadé d'être la cible des badaux réclamant des autographes à Hale Berry. Fascinant.
Voilà, je pense que ça méritait d'être sur notre bamphplace préféré!!!
Moi, en tout cas, j'étais pété de rire en lisant la chronique!
Et j'ai adoré James Marsden critiquant Rattner...
J'attend vos réactions les enfants (de l'atome?)!!!
Your Phoenix song...